"Et gouttes apres gouttes, j'instilerai mon dégout, jusqu'a ce que finalement tu perisses."
C'est ce déchaînement de sentiments humain qui baigne ses quelques lignes.

We speak Art

ALL CONTENT ARE THE PROPRIETY OF THE AUTHOR ©

15.4.12

C'est par la main qu'il m'emporte, 
Des miens qu'il m'avorte. 
Son regard inquisiteur, 
Ses lèvres qui s'étirent
En deux arcs sournois
L'air mauvais des jours d'horreur
Refait surface, a l'heure du combat. 
Mon amour, est-ce nous donc, 
Qui mourront chaque jour? 
Ou l'éternelle innocence de nos actes
Qui nous rend aveugle et sourd? 

Le souvenirs hanté de son empreinte 
Freine ma lucidité et agite ton angoisse.
Qui sommes nous pour valoir la couronne? 
Moi je ne sais pas, mais toi tu n'es personne.
J'empoisonne, 
Tour a tour; elle me nuit;
Les portes s'engourdissent. 
O l'impétueux
Cavalier de l'Oubli.
Cet instant, 
Grand Chagrin! 
N'est que le fruit
D'une plaie. 
J'admet m'emporter
Lorsque sonne Midi
La crainte de Minuit
Grandit derrière les portes;
Oui celles qui, engourdis
Ne t'ouvrent plus alors. 
On boit a mon honneur
Sur les rives du Tartare, 
Jamais autant de corps
Ne furent envoyés danser, 
Par les sombres actions
De mon esprit damné. 


"Oh mais que voyez?
La Rose pourprée
Qui attendait la pique,
S'est finalement vouée 
A un destin tragique."


Dans ce corps débile
Mon esprit vagabonde
A de lointaine idées
Qui, lointaine si ce n'est, 
N'importune que la logique
D’être née si brisée, si hantée,
Si pathétique. 

Vos bonheur m'afflige.
Mais réveillez-vous Pandores!
Encore une fois démise, 

J'invoque et je m'endors. 


Pour dire la vérité
Je ne crois plus en l'Homme
Ni en la Femme d'entend!
Mais que bien a l'Enfant, 
Qui toujours nous étonne. 


J'aurai tant aimé que tu me dises ces mots, 
Ne me faut-il pas encore
Fermer les yeux ce soir?


Je te maudit, 
Et comme la promesse de ta mort
Je t'oublierai encore, 
Toi, la plus grande ennemie.