C'est par la main qu'il m'emporte,
Des miens qu'il m'avorte.
Son regard inquisiteur,
Ses lèvres qui s'étirent
En deux arcs sournois
L'air mauvais des jours d'horreur
Refait surface, a l'heure du combat.
Mon amour, est-ce nous donc,
Qui mourront chaque jour?
Ou l'éternelle innocence de nos actes
Qui nous rend aveugle et sourd?
Le souvenirs hanté de son empreinte
Freine ma lucidité et agite ton angoisse.
Qui sommes nous pour valoir la couronne?
Moi je ne sais pas, mais toi tu n'es personne.